12 septembre 2013 20H Rome 12 September 2013 8 pm

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Anderson (1854-1938) Thermes de Caracalla

Valery me demande une note complémentaire sur les habitudes thermales des Romains dans la République et dans l’Empire où ils ont amené avec eux leurs habitudes et surtout leurs parcours de santé dont nous continuons à nous inspirer encore aujourd’hui.
« Les Romains aimaient se retrouver en fin d’après-midi aux thermes pour s’y baigner, prendre des bains de vapeur et faire de l’exercice. À son arrivée, il se rendait à l’apodyterium, le vestiaire. C’était une salle carrée flanquée de chaque côté de deux petites pièces probablement voûtées en berceau. Là il laissait ses vêtements dans une niche qu’il confiait à la surveillance d’un esclave. Il se situe dans le couloir autour de la palestre qui comprend aussi des baignoires et des latrines.

 
Les médecins romains avaient élaboré toute une succession d’étapes pour le bain : d’abord les exercices physiques pour échauffer le corps à la palestre (gymnase) : jeux de balles, course à pied, haltérophilie… La palestre comprend une piscine et un jardin entouré par de vastes péristyles soutenant un mur orné de fresques.

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Vision romantique des bains romains Lawrence Alma-Tadema

 
Ceux qui n’aiment pas l’effort physique vont directement dans le caldarium, immense rotonde coiffée d’une coupole appuyée sur huit piliers. Les fenêtres entre les piliers laissent entrer à flots la lumière de l’après-midi. La température atteignait probablement 50°c ou 55 °C. Le caldarium est composé de deux parties : le bain chaud et le laconium ou le sudatorium qui étaient des pièces annexes à chaleur sèche destinées à activer la transpiration. Pour éliminer la sueur, la saleté et les peaux mortes, on se racle la peau avec un strigile (grattoir courbe). On puise de l’eau fraîche dans le labrum (grande vasque centrale) puis on va s’immerger dans un des bassins latéraux.

 
On passe ensuite dans une salle plus petite, le tepidarium pour y prendre un bain tiède, très reposant. Cette salle constitue un sas qui prépare l’entrée dans le frigidarium, grande salle fraîche et voûtée, flanquée de bains froids. De là, on peut terminer en nageant dans la piscine découverte. À côté de ces espaces principaux, on trouvait les chambres pour les bains privés, les cours de service, des petites pièces pour l’entreposage des huiles et des sables, et les chambres ouvertes pour des bains de soleil. À la sortie de l’eau, on se fait masser, éventuellement épiler et parfumer. Les thermes de Caracalla, par exemple étaient aussi équipés d’une douche appelée lavatio. »

 
Mes amis d’Acqui Terme du groupe Nona Regio : Gruppo di Divulgazione Storica Romano-Ligure, pourront encore mieux lui expliquer quand il y aura un Café de l’Europe là-bas l’an prochain.

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Nona Regio: Gruppo di Divulgazione Storica Romano-Ligure

Valery asks me for a complementary note(mark) on the thermal habits of Romans in the Republic and in the Empire where they brought with them their habits everywhere and especially their fitness trails by which we continue to be even inspired today.

 
« The Romans liked finding themselves late in the afternoon in thermal baths to bathe there, take steam baths and have sport activities. Immediately after their arrival, they went to the apodyterium, the cloakroom. It was a square room flanked on each side by two small rooms probably with bent ceilings. There they left their clothes in a niche which they entrusted to the surveillance of a slave. It is situated in the corridor around the palestre which also includes bathtubs and latrines.
Roman doctors had developed a whole succession of stages for the bath: at first the physical exercises to warm the body in the palestre ( gymnasium): ball games, running, weightlifting … The palestre includes a swimming pool and a garden surrounded by vast peristyles supporting a wall decorated with frescoes.

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La voûte du caldarium des thermes de Constantin à Arles

 

Those who do not like the physical effort go directly to the caldarium, the immense rotunda with a dome lying on eight pillars. Windows between pillars let in to streams the light of the afternoon. The temperature reached probably 50°or 55 °C. The caldarium consists of two parts: the hot bath and the laconium or the sudatorium which were secondary rooms with dry heat intended to activate the perspiration. To eliminate the sweat, the dirt and the dead skins, they rubbed their skin with a strigile (curved scraper). They found some cool water in the labrum (big central bowl) then they were going to dive into one of the side ponds.

They pass then in a smaller room, the tepidarium to have a warm, very restful bath there. This room constitutes a step which prepares the entrance to the frigidarium, the big cool and arched room, flanked by cold baths. From there, they could end by swimming in the bare swimming pool. Next to these main spaces, one found rooms for the private baths, the courts of service, small rooms for the storing of oil and sands, and rooms were opened for sunbathings. After coming out of the water, they could choose to be massed, possibly depilated and perfumed. The thermal baths of Caracalla, for example were also equipped with a so-called lavatio shower. »

My friends of Acqui Term of the group Nona Regio: Gruppo di Divulgazione Storica Romano-Ligure, can even better explain to Valery when there will be a Café of Europe over there next year.

 

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